Le Troupeau d'Alex et Doro
 
La Bernache à Cou Roux

 Le plumage de la bernache à cou roux la rend facilement reconnaissable grâce à son plumage roux, noir et blanc. L'adulte a le dos, la région antérieure du bréchet, la partie supérieure de la tête et la nuque noire. Une tache ovale blanche existe entre l'œil et le bec. Les yeux sont de couleur brun foncé avec les joues rousses entourées d'un liseré blanc se prolongeant par une virgule vers le bas du cou. Le cou et la poitrine sont également roux rougeâtre. La poitrine est séparée du reste du corps par une fine bande blanche. Une large bande blanche est bien visible sur le flanc. Deux nettes barres blanches existent sur l'aile fermée. Le ventre et les sous-caudales sont blancs et les pattes et le court bec sont noirs. Mâle et femelle ne présentent pas de dimorphisme permettant de les distinguer si ce n'est la taille plus importante du mâle. La femelle est parfois un peu plus terne.
Les juvéniles sont plus ternes avec des zones moins définies. La zone rousse des joues est réduite et on distingue de 4 à 5 étroites bandes transversales blanches sur l'aile fermée.
Les nouveau-nés sont brun foncé dessus et blanc dessous.
La bernache à cou roux a un cri typique strident, saccadé et répété fait de "Kee-kwa" et de "Kik-wik". Ce cri est souvent émis en vol et en chœur, lors des déplacements des troupeaux.
La bernache à cou roux niche dans la toundra du nord de la Sibérie. On la trouve alors près de l'eau sur les rives herbeuses. Elle hiverne dans les steppes du sud-est de l'Europe, au bord de la mer Noire, de la mer Caspienne et de la mer d'Aral. En hiver c'est surtout au bord des lacs, des réservoirs et des marais qu'on la rencontre. En hivernage elle s'écarte beaucoup plus des zones aquatiques.

 
 
Le Tadorne Casarca


Le tadorne casarca est un gros canard qui porte un plumage entièrement fauve orangé à l'exception de la tête qui est beaucoup plus claire. La transition tête-corps s'effectue par un petit collier noir en ce qui concerne le mâle. Il est absent chez la femelle. Les ailes sont noires et blanc avec un petit miroir vert dans sa partie centrale. Bec, pattes (assez longues), rémiges et croupion sont noirs.

On le retrouve sur les lagunes d'eau saumâtre, sur les lacs sales des steppes et des déserts d'Asie Centrale, également sur les lacs et les étendues d'eau douce. Indifféremment en plaine ou en montagne.

Il adopte des mœurs diurnes. Bien que son vol soit très habile, il passe de longs moments à terre, marchant dans les lieux herbeux ou nageant dans l'eau peu profonde pour se nourrir. Alors qu'il est assez farouche pendant la période nuptiale, il devient assez sociable après la nidification. 



 
 Le Tadorne de Belon
 

Le plus grand des canards de surface en France. Le mâle et la femelle sont sensiblement identiques. La tête et le haut du cou sont verts, le reste du cou blanc. Le bec est rouge, avec une aspérité à la base chez les mâles. Une large bande rousse ceinture la poitrine et le haut du dos. Le milieu du ventre noir précède le reste du dessous blanc. Les faces latérales du dos noires encadrent la partie centrale blanche. Les ailes sont bigarrées blanc, noir, vert et roux. La queue blanche est maculée de noir à son extrémité. Les plumes sous-caudales sont rousses, les pattes palmées roses. Le tout donne un gros canard multicolore visible de loin.
En vol, tous les individus paraissent noirs et blancs. Les jeunes sont plus ternes, à dominante grise.

On peut rencontrer le tadorne de Belon le long du littoral où il fréquente surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. Mais on peut également l'observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires. Il affectionne aussi les dunes herbeuses ou plantées d'oyats.
Parfois, plus dans les terres.
 
 
Le Tadorne Radjha


Dans cette espèce, le mâle et la femelle sont semblables.
Le tadorne radjah adulte est un grand canard. Il a le dos, le croupion et la queue noirs. Le manteau, les scapulaires et la bande pectorale sont fauve foncé.
La poitrine et l’abdomen sont blancs. Les couvertures alaires supérieures et inférieures sont plutôt blanches. Les rémiges sont noirâtres. Les secondaires forment un miroir vert vif, bordé d’une barre noire sur le devant, et d’une bande blanche en arrière.
La tête et le cou sont blancs.
Le bec, les pattes et les doigts palmés sont roses. Les yeux sont très clairs, presque blancs.  
Le juvénile ressemble à l’adulte, avec les parties blanches légèrement teintées de brunâtre. Sur les ailes, il a davantage de noir sur les grandes couvertures, et un miroir plus terne. Le bec, les pattes et les doigts sont blanc rosâtre. Les yeux sont brun foncé.

Le tadorne radjah mâle émet des sifflements enroués et gutturaux, tandis que la femelle lance des caquètements aigres et durs. Ces canards sont principalement bruyants au repos et en vol.
Le tadorne radjah vit sur les eaux peu profondes, douces ou saumâtres, dans les mangroves, les lagunes et les vasières côtières, et occasionnellement dans les baies abritées.
On peut le voir plus loin à l’intérieur des terres pendant la saison humide.

Le tadorne radjah est principalement sédentaire sur les côtes tropicales du nord de l’Australie, depuis le centre du Queensland, dans le Territoire du Nord, et jusqu’à l’ouest du continent.

 
L'oie à bec court

 
L'oie à bec court est plus petite, a un cou plus court, une tête plus arrondie et un bec plus compacte que l'oie des moissons qui est l'espèce d'oie grise qui lui est la plus proche. Tête et cou sombres, bec barré, pattes rose foncé sont les trois critères les plus caractéristiques qui permettent de la reconnaître à tout coup. Si l'on veut rentrer dans les détails et affiner la discrimination, la teinte dominante du corps est plus pâle que chez l'oie des moissons, la surface de blanc est plus importante à la queue et les flancs sont plus contrastés. Les scapulaires et les rémiges tertiaires paraissent presque gris argenté sous un bon spectre de lumière.

L’Oie à bec court cacarde, criaille, siffle. La migration est particulièrement bruyante, les oies ne cessant de caqueter en vol. Leurs cris sont plus aigus et plus stridents que ceux des oies plus grandes. Ils sont répertoriés comme un double ouink-ouink tout ce qu'il y a de plus caractéristique et un triple ahng-ahng-ahng plus aigu. La tonalité se situe entre celle de l'oie rieuse et de l'oie cendrée.

En été, l'oie à bec court niche dans la toundra arctique avec marais et étangs. Elle supporte de nombreux types de sites, du sol plat et sec jusqu'aux falaises escarpées et aux terrains fortement accidentés. En hiver, elle fréquente les prés, les éteules ou les anciens champs de pommes de terre, de céréales d'hiver. Elle se repose sur les grands lacs ou dans des estuaires abrités.


 
L'oie de Magellan


La grande bernache de Magellan présente un dimorphisme sexuel très prononcé au niveau de la coloration. Le male, ici photographié est blanc sur toute la partie avant de son corps et noir sur la partie arrière, la femelle est, en revanche, quasi totalement brune. Cet anatidé se rencontre souvent dans les prairies et cultures au sud de l'Amérique et dans les archipels avoisinants. La sous-espèce présentée ici se reconnait à sa taille beaucoup plus importante que les autres


 
L'oie de Ross


En phase blanche, l'oie de Ross peut être confondue avec l'oie des neiges. Cependant, elle est bien plus petite, elle possède un petit bec sans ligne noire sur le tomium et avec de faibles protubérances bleuâtres à la base. La tête est plus petite, plus arrondie, le cou est plus fort et plus épais. Le corps est relativement plus massif.
Contrairement à l'oie des neiges, la tête est rarement teintée de roussâtre à cause de l'eau. Le plumage est entièrement blanc sauf les primaires qui sont noires. Le bec est rose rougeâtre foncé, l'onglet est plus clair. La zone verruqueuse bleuâtre est plus ou moins étendue à la base, plus importante chez les vieux mâles, presque inexistante chez les femelles et les jeunes mâles. Les pattes et les pieds affichent une couleur rose rougeâtre. Les iris sont brun foncé. Les juvéniles diffèrent de l'oie des neiges par leur plumage bien plus blanc. Seul un peu de grisâtre marque l'arrière du cou et les scapulaires. Les pattes sont gris verdâtre, devenant plus roses durant le premier hiver.
On signale rarement des oies de Ross de phase bleue (seul un infime pourcentage d'entre elles sont bleues, alors que jusqu'à 50 pour cent des oies des neiges le sont). Les oies de Ross en phase bleue ne sont guère différentes des oies des neiges, mais elles semblent avoir beaucoup plus de blanc sur le ventre.
Oie de Ross cacarde, criaille, siffle. L'oie de Ross a un cri aigu, presque grinçant, en deux intonations "loûc loûc", tandis que l'oie des neiges émet un monosyllabique "caûc" moins aigu.
Selon les saisons, les habitats diffèrent. Pendant la nidification, l'oie de Ross fréquente les toundras des plaines côtières et des grandes îles. Elle hiverne dans les prairies humides et dans les champs. Pendant la migration d'automne, on la retrouve en plaine, dans les rizières et dans les chaumes. L'oie de Ross niche surtout dans le Territoire du Nord-Ouest, au Canada mais également ailleurs dans la zone arctique, notamment dans la Terre de Banks, l'île Southampton et le long de la rivière McConnell qui se jette dans la baie d'Hudson. Autrefois, l'oie de Ross prenait ses quartiers d'hivernage presque exclusivement dans la vallée de Sacramento, en Californie. Désormais, son aire d'hivernage est plus vaste et son comportement migratoire a considérablement évolué en raison des modifications apportées dans les techniques agricoles. L'oie de Ross emprunte la route de l'Oregon et du nord-ouest du Montana et un petit nombre parvient aussi loin dans le sud que le Nouveau-Mexique et le nord du Mexique. Certains autres, qui ont sans doute suivi la vallée du Mississippi arrivent régulièrement sur le littoral de la Louisiane et du Texas où elles se mêlent aux bandes d'oies des neiges. Ailleurs aux Etats-Unis, sa présence est accidentelle sur les côtes orientales et occidentales.

 



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